Ce travail offre une analyse détaillée de l'iconoclasme puritain en Angleterre pendant les années 1640. Il examine les raisons de la résurgence de la destruction d'images cent ans après la rupture avec Rome, ainsi que l'ampleur du phénomène.
Initialement une réaction à l'accent mis sur la cérémonie et la "beauté de la sainteté" sous l'archevêque Laud, l'attaque contre les "innovations", telles que les rampes de communion, les images et les vitraux, s'est transformée en une campagne majeure menée par le Parlement Long dans le cadre de sa réforme religieuse. Une législation de plus en plus radicale a visé non seulement la "nouvelle papauté", mais aussi les survivances de la pré-Réforme et une large gamme d'objets, y compris certains qui étaient acceptables pour l'Église élisabéthaine et jacobéenne.
Une enquête détaillée est menée sur la législation du Parlement contre les images et le travail de son Comité pour la Démolition des Monuments de Superstition et d'Idolâtrie, dirigé par Sir Robert Harley. La question de la manière dont et dans quelle mesure cette législation a été appliquée est généralement examinée, avec des études de cas spécifiques portant sur l'impact de la réforme iconoclaste à Londres, dans les cathédrales et dans les universités. Parallèlement à ce mouvement officiel, il y avait un mouvement non officiel entrepris par les soldats parlementaires, dont la violence destructrice, en particulier contre les cathédrales, est devenue tristement célèbre.
La signification de cette action spontanée et l'importance des sentiments anti-catholiques et anti-épiscopaliens qu'elle représentait sont également examinées.